Peut-être l'avez-vous également remarqué lors de la recherche de places dans les avions, entre la rangée 12 et la 14, certaines compagnies aériennes omettent le fameux numéro 13, qui, dans les régions à forte influence chrétienne, est historiquement considéré comme un élément perturbateur d'harmonie, car Judas, le traître, était le 13ème dans le groupe de la dernière Cène.

Dans certaines cultures, le 13 n'est pas considéré comme un nombre malchanceux ; au contraire, dans la croyance juive, c'est même un nombre de chance.

D'autres cultures comme au Brésil ou en Italie considèrent le 17 comme un mauvais présage, et les compagnies aériennes tiennent donc compte de ces diverses croyances.

„Pah, superstition“, pense peut-être certains maintenant, cela n’est vraiment plus d’actualité – mais justement en volant, les gens sont inconscienment plus stressés que la normale et il y a donc beaucoup de place pour des peurs irrationnelles ainsi que des problèmes réels, comme la peur de l'avion ou la claustrophobie.

C'est pourquoi de nombreuses compagnies aériennes souhaitent anticiper des éléments qui pourraient déclencher des réactions chez certains passagers.

Cela inclut les soi-disant malchanceux numéros 13 et 17.

Chez les compagnies aériennes Lufthansa, Swiss, Air France, Continental Airlines, Singapore Airlines ou Air New Zealand, il n'y a donc pas de rangées de sièges 13, afin de ne pas ajouter de stress aux passagers.

D'autres fournisseurs ne tiennent pas compte de telles pensées superstitieuses, comme par exemple chez Tuifly ou Condor, "l'omission de certains chiffres dans la numérotation n'est pas mise en œuvre", explique une porte-parole de Condor.

Quiconque ne veut en aucun cas se retrouver au 13 ou au 17 doit donc vérifier attentivement lors de l'enregistrement en ligne où le système les a placés...